Le dernier jour de l'Indimobile...

...était le 28 Août 2012. Je me suis séparé de cette partie de moi avec une grande tristesse. Ce choix s'explique par le fait qu'elle ne passerai pas le contrôle technique de Janvier 2013 (les réparations s'élevaient à plus de 1500 euros) et que mon nouveau logement n'était pas adéquate à la conservation d'un véhicule automobile.
Pour expliquer ce context, il me faut revenir environ un an en arrière.

Après être entré à Casusbelli en Octobre 2011, il s'est passé pas mal de choses. J'ai découvert qu'on pouvait travailler jusqu'à 2h du matin sur un projet sur lequel on est à la bourre, que le management de projet c'est vraiment super important (encore plus que ce que je pensais) et que les réponses aux appels d'offres sont rarement payantes. Pendant deux semaines en 2012, j'ai travaillé sur le flipper 3D du Laboratoire de Dexter qu'on peut trouver sur le site de la chaine Boingtv. D'ailleurs ça m'a fait tout bizarre quand j'ai vu une pub pour ce flipper en regardant la chaine Boing chez ma grand-mère pendant les vacances. N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.
Les mois avançant, je commençais à me dire que l'augmentation qui était prévue oralement à l'embauche après plusieurs mois dans l'entreprise serait la bienvenue mais que le moment ne semblait pas propice pour l'entreprise. Être ingénieur dans une boîte geek et faire des jeux vidéos c'est cool mais être moins payé qu'un stagiaire (de ma promo mais en monétique et dans une autre boite) avec la même formation est quelque peu déroutant. Je commence à envisager de trouver un autre travail dans les 6 mois qui suivent sans forcément commencer à chercher tout de suite. Puis, en Avril-Mai (je crois, ma mémoire n'est pas plus brillante qu'avant) j'apprend qu'il va peut-être y avoir des licensciment et que le mien en fera peut-être partie. Cette idée est confirmée par la suite et c'est finalement début Juin qu'on me fait signer une rupture conventionnelle du contrat de travail (donc seulement un mois de préavi). Mon départ est prévu pour le 6 Juillet (mais j'avais déjà pris deux jour de congés à ces dates pour la Japan Expo). Après avoir travaillé sur le flipper, j'ai été amené à travailler sur une application de Réalité augmentée pour Disney en travaillant avec des Anglais et des Américains (vivent les audios conférences en anglais sur Skype).
A ce moment là, je savais déjà que j'allais partir. Dès que la rupture de contrat a été signée, j'ai commencé à chercher un nouvel emploi. En usant de tous les moyens à ma disposition, notamment de l'AFJV, j'ai eu une réponse pour une annonce sur l'afjv pour faire des jeux vidéos pour smartphone avec Unity3D (c'est un logiciel qui permet de faire des jeux vidéos "facilement" sur plusieurs supports) qui me correspondait à la virgule près. J'ai donc convenu d'un entretien skype préalable avant de me rendre à Paris pour un entretien sur place. L'entretien skype se passe super bien, le type est un ingénieur qui a fait les Mines de Douais (déjà là il commence à avoir mon respect) ensuite il me parle un peu de la boite, de ce qu'il font, il me pause deux trois questions techniques pour s'assurer que je suis pas qu'un rigolo, on voit tous les deux qu'on est bien d'anciens prépa. Le contact passe super bien et on convient d'un rendez-vous à Paris dans leurs locaux. Dès ce moment là jusqu'à la fin, cette offre a été la plus intéressante de toutes.
Je me rends donc une semaine plus tard à Paris et je me rends dans les locaux de MobileMediaCom (cherchez pas sur internet, j'ai pas été foutu de trouver la moindre info dessus). On me fait passer un test technique pour vérifier que je sais taper quelques lignes de code. Le sujet est plus complexe que je ne l'avais imaginé mais pas d'une difficulté extrême. Mon chef me dit qu'il me laisse 20 minutes pour voir ce que ça donne. 20 minutes plus tard je n'ai pas fini et je lui dit que je pense que d'ici 15~20 minutes j'aurai quelque chose à lui montrer. Comme prévu, je lui montre ensuite que j'ai pu réussir à obtenir quelque chose de correct (sans plus, c'était quand même pas fameux). Il me demande de lui expliquer deux trois trucs pour vérifier si j'ai bien compris. Je lui dit qu'il y a certains trucs que je n'ai pas bien réussi à faire et lui explique pourquoi. On parle un peu technique et il a l'air à peu près satisfait. Il me fait ensuite rencontrer le patron, le BigBoss, le maître de ces lieux. Le type est un peu bizarre (mon chef m'avait prévenu) mais reste très sympa. Il m'explique comment il voit les choses, ce qui va se passer et ce qu'il attend de moi. D'après ce que je comprends, ce qui leur fait le plus peur c'est que je trouve un logement sur Paris (résultat j'habite Montrouge depuis le 1er Août officiellement, mais je vous en reparlerai) mais sinon je suis dans les quelques candidats prometteurs. J'ai un bon pressentiment parce que j'ai vraiment un excellent feeling avec mon chef et que j'ai l'impression que l'entretien avec le Boss s'est bien passé. Après, mon chef et le Boss me font visiter tous les locaux et me présentent à tous les employés qui sont là. Même si ma candidature n'était pas encore acceptée, j'avoue que pendant cette visite j'ai un peu eu l'impression que c'était du "Je vous présente votre nouveau collaborateur" ce qui m'a fait très plaisir mais ne nous réjouissons pas trop vite.
A la fin du rendez-vous, mon chef me dit que j'aurai une réponse la semaine prochaine. Je rentre sur Caen et j'attends tout en continuant de chercher. Je croule sous les coups de téléphone et comme prévu j'ai une réponse : ils me proposent un CDI normal mais avec un bon salaire (le minimum que je demandais mais qui était déjà supérieur à toutes les autres offres que j'avais eus). Je réponds que je me garde une petite semaine de réflexion mais que je suis MEGA-SUPER-INTERESSE. C'est lors de cette semaine que le patron de la boite dans laquelle je travaillais me fait une proposition pour rester dans l'entreprise : en gros plus de responsabilités, aucune garantie qu'ils pourront me garder beaucoup plus longtemps, pas d'augmentation mais des notes de frais. J'avoue que la réponse n'a pas été immédiatement évidente mais dès le lendemain la réponse était clair. D'un côté j'allais faire des jeux vidéos sur mon logiciel de prédilection avec un chef (trop) sérieux comme j'aime qui est ingénieur (que je respecte et admire donc à qui j'aimerai obéir) en ayant un très bon salaire, et de l'autre je reste à Caen avec un salaire de misère (pour un ingénieur) en ayant encore plus de travail et en ne faisant pas que des jeux-vidéos avec en plus des plannings super sérés et des objectifs qui changes trois fois par semaine ou plus.
Bref, j'allais déménager à Paris.
Dès mon retour de la japan Expo, première grosse frappe dans mon budget, je commence à chercher un logement dans la région parisienne. Je squatte chez Gérard le temps de chercher. je m'aperçois assez rapidment que pour trouver un truc bien dans mes prix, il faut chercher à Montrouge (donc là où habite Gérard, ça tombe bien) et d'autre part, le seul site qui marche pour l'immobilier location c'est "seloger.com" (conseillé par mon chef d'ailleurs : encore merci). Je fais plusieurs visites mais je tombe surtout sur des trucs vieux qui me font plus penser à des taudis, en plus pour des prix pas donnés. Finalement, après une petit augmentation de budget, je visite un appartement très bien : cablé, lumineux, haut (5ème étage) et à 10 minutes à pied d'une station de métro. Le seul hic : 5 ème étage sans ascenseur. C'est à ce moment que je me dit que je vais devoir faire appel à une société de déménagement. Donc je récapitule, on est fin Juillet, j'ai signé le BAIL le 1er Août et les déménageurs débarquent le 11 sachant que le 15 au plus tard je suis en Corrèze. Bref, branle bas de combat, je trouve un déménageur avec un monte meuble, j'emballe le tout comme je peux. C'est la méga galère et je croule sous les paperasses. en plus, je comptais sur Gérard pour m'aider à déménager mais ce vil a décidé de retourner en Bretagne à ce moment là, j'ai donc demandé à Vincent, un ami de l'Ensi, de m'aider (encore merci Vincent). C'est après une nuit blanche (ou presque), un déchargement, un garde-fou cassé par les déménageurs, et une grosse journée chargée que nous retournons à Caen en voiture. Je repars le lendemain pour Montrouge et le sur-lendemain pour la Corrèze.
Arrivé en Corrèze, je retrouve mes cousins italiens, une autre cousine et son mari avec leur nouvellement née fille, ma grand-mère, ma mère, mon beau-père boulanger, et beaucoup d'amis de la famille. Pendant mon séjour, tenez vous bien, j'ai été me baigner à plusieurs reprises et à chage fois j'ai fait ce qu'on appelle la traversée du lac (ce qui est en fait juste le trajet jusqu'à l'île la plus proche de la plage). Mais ce n'est pas tout, j'ai également fait de l'escalade, de l'acrobranche et du vélo. Bref, je suis plus sportif que jamais. Puis vint le moment de rentrer : il me fallait finir de rapatrier les dernière affaires laissées à Caen et faire l'état des lieux de sortie... ainsi qu'aller à pole-Emploi pour essayer de toucher le chômage pendant ce mois sans rentrée d'argent (autant vous dire que mon budget a plongé pendant le déménagement : l'équivalent de trois mois de salaire parti en fumée, pulvérisé). Ce rendez-vous n'aura finalement servi à rien puisqu'ils ne peuvent pas m'inscrire à Caen parce que j'habite maintenant à Montrouge et qu'en plus, parce qu'ils ne peuvent pas m'inscrire, je ne peut pas toucher d'aide au déménagement dans le cadre d'une recherche d'emploi. Bref, si j'ai bien un conseil à vous donner : si vous pouvez vous arranger pour ne jamais avoir affaire à Pole-Emploi, faites-le.
Et me voici donc maintenant à Montrouge, au dernier étage de mon immeuble avec une super connexion internet. J'ai pris quand même quelques photos de ma vieille 106 au moment de l'amener à la casse. C'est donc le coeur serré que je suis revenu chez moi hier après-midi en rentrant de la casse.
Mon nouveau travail commence le 3 Septembre : j'ai hâte.
Voilà des nouvelles, qui sait quand vous en aurez à nouveau.
Très bonne soirée, je vous aime tous.
Messu (amputé de l'Indimobile)

PS : J'ai écris cet article avant de commencer mon travail, considérez-le donc comme tel.

Et voici quelques photos de ma regrétée Indimobile.

Salut,

mon adresse mail est prenom.nom@ens-lyon.fr sans l'accent sur mon prénom. Clément

Chers lecteurs,

j'ai quitté pour la dernière fois le (2*5*7) rue de Lozère hier matin, pour aller prendre mon train pour rentrer à Lyon. Je ne vous cache pas que ce ne fut pas sans émotion, étant donné toutes les choses qui se sont passées dans cet appart. Goûters d'anniversaires, parties de Smash Bros, saucisson-fromage, voisin irlandais saoul, batailles de coussins, plans de classe de MPSI au tableau... tout cela va beaucoup me manquer. Revenons un peu sur les années qui viennent de s'écouler.

En été 2008, en quittant le lycée GL, Maxime et Antonin s'installent à Orsay, et cherchent donc un appartement dans cette ville. Ils trouvent cette fameuse planque de la rue de Lozère. S'en suivent alors d'innombrables repas, fêtes, week-ends (j'ai écrit week-ens... lapsus !), et autres joyeusetés. Pour ma part, je découvre la caverne en juin 2009, certes pas au meilleur moment, puisque c'est pour aller passer mes oraux de l'X, et que cette école n'est qu'à 300 marches de là ! Ensuite, les membres de la Dream Team y reviennent régulièrement, et j'y passe 6 semaines entières en été 2011, pendant mon stage à Dauphine. Oui, mais voilà, à partir de là, Gérard est de moins en moins présent, et son remplacement par JP se profile à l'horizon, et du coup la fonction de QG de la Dream Team se perd petit à petit...

Je quitte donc l'appartement avec mes affaires vers mi-juillet 2011, et je ne me rends alors pas compte qu'une page vient de se tourner : ce n'est PLUS l'appart de Gérard et Antonin ! Par la suite, lorsque je reviendrai voir mes amis en région parisienne, ce n'est plus ici que je passerai mes nuits...

Épilogue : mercredi dernier, après mes oraux d'agreg, je vais passer deux jours dans cet appart, où Antonin habite encore. C'est alors que je découvre la chambre de Gérard dévastée, presque vide de tout, à part un lit et quelques meubles. Même JP n'a pas daigné laisser ses affaires ici, puisqu'il s'en va théser dans une lointaine contrée. Après une dernière soirée "quand c'est gras, c'est bon", je fais mes adieux à cet appartement, sachant que, dans quelques jours, Antonin n'habitera plus là...

À bientôt pour de nouvelles aventures !

Lozériennement,

X

Mes chers amis, lecteurs inconnus, et tout les autres,

Voilà longtemps que je suis sans nouvelles de pas mal d'entre vous. Et réciproquement, beaucoup d'entre vous êtes sans nouvelles de moi, et que vous le vouliez ou non, je vais vous en donner. Car la distance, à l'heure de la cyber-communication, ne vaut guère comme excuse. Point de rébus ici, ni d'équations, que des bribes de nouvelles susceptibles d'intéresser un certain échantillon des lecteurs de ce blog, dont la fréquentation ne cesse de m'impressioner. 

Après une insoutenable incertitude, voilà que mon futurs se précise un peu, Ô joie ! Il est vrai que j'ai la Nouvelle Zélande dans la peau (hein Clément !) et que les moults balades, dressage de crocodile, grimpage aux arbres, buvage de bière bas de gamme et match de ping-pong sur la terasse vont certes me manquer, mais il va bien falloir rentrer. Ce retour est prévu pour la fin du mois d'aout, aux environs du 28. Je vous le ferai savoir.

La bonne nouvelle est que je sais ce que je vais faire une fois de retour. La mauvaise, c'est que ça ne me rapproche pas de vous, ou pas autant que j'aurais pu le souhaiter. Etant aussi dépourvu d'attaches qu'une feuille de chataignier au mois de novembre, toutes les destinations m'étaient ouvertes. C'est finalement le soleil qui l'emporte. C'aurait pu être Bordeaux, Lyon, Toulouse, Paris, Grenoble, Limoges (ou pas), ça sera finalement Aix-en-Provence, où j'ai reçu mon admission il y a peu pour un Master recherche en management (heeeein ? On peut faire de la recherche en management ?). Et bien qu'ayant également été repris dans ma chère université parisienne, l'idée de me replonger dans ce monde là ne m'enchante guère. Sauf rebondissement, menaces de représailles politiques, tremblement de terre etc, je commence là bas le 10 septembre. 

Il va de soi que vous y serez les bienvenus, et que je ferai de mon mieux pour venir partager un saucisson ou un fromage avec vous à mon retour. Portez vous bien, et donnez quelques nouvelles. Je termine avec quelques photos, à bientôt,

Sèb-Henri

Coucou à tous !

Je suis actuellement (à 22h30, 16h30 heure locale) aux Barbades, en attente de mon vol pour Antigua, à partir d'où j'irai à Montserrat demain matin !

Je suis claqué mais j'ai envie de vous dire que tout va bien !

A bientôt pour de nouvelles aventures à Montserrat !

Edit du 23 Mai : je suis bien arrivé à Montserrat, à 20 minutes de vol d'Antigua ^^